samedi 13 décembre 2008

Partie Centrale du Costa Rica


Nous voici arrives a notre étape suivante et tant attendue, le Costa Rica. Ces quelques jours passes a lézarder a Playa del Carmen sont bel et bien derrières maintenant, nous voilà revenu a la réalité, avec une arrivée un peu a l'arrache je dois dire.
On a atterris a l'aéroport International de San Jose a 23h00 sans trop savoir ou aller, sans un sous de monnaie locale sur nous, juste quelques dollars. On avait convenu sur internet de passer la nuit dans un B&B tenu par un français expatrie. Mais il se trouve qu'il nous a bien zappe ce soir la, le soir de notre arrivée a San Jose. A minuit il a fallut changer de plan et se rabattre sur un plan B pour passer la nuit. Un hotel bien pourri, avec l'eau chaude en option, via un système D apparemment bien répandu la bas.

Le lendemain on a pas traîné, et on a vite récupéré un véhicule de location. Un petit 4x4 bien pratique, et apparemment vraiment nécessaire a en juger l'état des routes, ou plutôt des sentiers dans certains cas. C'est vrai qu'on pourrait s'étendre des heures a propos des routes Costa Riciennes, on a pris quelques photos pour que puissiez comprendre pourquoi il faut parfois 4h pour faire 35 km dans ce si beau pays. Si vous optez pour le bus comptez le double de temps. Ils ont la mauvaise réputation de ne jamais respecter les horaires. D'ailleurs il n'y en a pas vraiment. Il suffit juste de se mettre a l'arrêt de bus et attendre qu'il passe. Ceci dit on comprend pourquoi quand on voit l'état du réseau routier. La majeure partie du pays est bien trace, ca c'est sur, on peu aller partout, mais c'est sans tenir compte des crevasses, fissures, des trous dans la route profonds comme des sceaux, ou encore des coulées de boue ou autre glissement de terrains qui ont emporte une partie de la route.













Bref nous voilà donc parti pour l'ascension du Volcan Poas. Pas de chance pour nous il s'est mis a pleuvoir brusquement des petites gouttes genre bruine dégueulasse et le brouillard s'est joint a la partie.
Resultat, on a fait demi tour direction le Volcan Arenas un peu plus loin (quand même 6h de route). La non plus, la chance n'était pas avec nous, la bruine s'est transformée en pluie tropicale. Et la c'est pas la même!!. Moi qui pensais que conduire au Maroc avait été un exploit... Autant vous dire que conduire ici de jour c'est déjà pas facile, mais alors conduire de jour quand il pleut comme vache qui pisse c'est super chaud. Imaginez seulement de nuit avec la pluie. Ca nécessite 2 paires de yeux au minimum, et un degré de concentration inimaginable!!!

On aura donc pas vu ces fameux volcans, on aura été bien proche mais sans les voir a cause du brouillard.

Après ce bel échec bien frustrant, nous avons file vers le Pacifique pour retrouver le soleil, et bien sur les plages et leurs spots de surf.