On fait une pause a Santa Fe, petit village hispano-indiens, ou les prix flambent a cause des touristes. L'architecture est plutot spéciale, un peu le style « Pueblo ». Les maisons peu élevées, sont faites de sable et de terre cuite, ici il n'y a pas de hauts buildings. Il n'y a pas grand chose a voir a part des centaines de galeries d'art, et des musées.
On a poursuivi notre route jusqu'à White Sands monument Park, le plus grand désert de sable blanc au monde. C'est surprenant, de loin on dirait des plaines enneigées. On a donc pris soin de prendre une petite luge avec nous, et on a pu descendre des dunes de sables plus ou moins raides. Ben a testé les sauts de dunes...son coccyx n'a pas trop apprécié.
De jour, pour les ballades, il vaut mieux penser a prendre de l'eau, et bien rester sur les sentiers traces pour ne pas se perdre. Les dunes évoluant sans cesse, certains se sont déjà perdus. On a fait le Petit Poucet en marquant les dunes de nos traces de pas, mais celles-ci se sont rapidement recouvertes.
Le soir tous les animaux sortent, on a même vu une tarentule. Le matin, les traces dans le sable témoignent de leurs activités nocturnes.
Nous avons quittes ce petit coin paradisiaque pour rejoindre le Texas.
C'est le plus grand Etat des Etats-Unis, la traversée du Texas a d'ailleurs été très longue et monotone. Ici on ne plaisante pas avec les infractions, c'est le pays des cow-boys et de la peine de mort. Dans certains lieux publics, comme a la poste par exemple, on demande de déposer son arme a l'entrée. Petite halte a San Antonio, avec une ballade sur le Riverwalk et le fort d'Alamo.
Arrivée a Houston, coup de stress pour trouver un hôtel, tous affichaient complets. On a sous-estimé les dégâts du dernier ouragan Ike, ses besoins de re-loger les habitants, et les travailleurs venus en renfort. Entre les arbres arrachés et les panneaux publicitaires démontés on a file vers la Louisiane.
J'ai 10 ans...
